Un peu de concurence :p

D'accord, j'essaierais ^^

The Gossip Girl's Story.

• «Mon histoire, comme toute histoire qui mérite d'être racontée, concerne avant tout un site:gossipgirl.net. Ce site est tout ce que j'ai de plus cher, hum, site que je partage par contre avec une autre Gossip Girl, la première à avoir existé. Après tout... Je ne suis que sa descendante. Bref. Je suis donc née en fin d'année, vers octobre, et je suis scorpion. Je ne vous dirai rien de plus... Sinon c'est pas drôle. Et n'essayez pas de chercher, c'est moi qui dévoile vos petits secrets, pas l'inverse.»

********************************

5 ans - 8 ans
Ma tête me pesait. Étais-je morte? Peut-être pas, mais l'odeur qui me venait au nez laissait bien comprendre que je devais être dans un état critique. C'était un mélange...bizarre. Je crois qu'ils me faisaient des perfusions. Enfin, qu'ils m'avaient fait des perfusions. Bref, je sentis une main glacée se poser sur la mienne, ce qui me fit sortir de mon pseudo coma. Je me retrouvai dressée sur mon lit, mes cheveux ressemblant certainement à un nid de corneilles. La tête m'en tourna, puis les murs de l'hôpital reprirent leur place. Je regardai à côté de moi:ma mère. Enfin, elle en avait tout l'air.
«Ça va chérie, tu me reconnais? Le docteur a dit que tu avais un peu perdu la mémoire. Tu as reçu un choc sur la tête.»
«P-Pourquoi, qu'est ce qu'il s'est passé?»
«Il y a eu un incendie dans notre maison, pendant que l'on travaillait et que tu étais seule chez nous. Un mur t'est tombé dessus, et tu as perdu connaissance.»
La situation me parut tellement hilarante que je ris. Moi, du haut de mes 7 ans, me prendre un mur en pleine face... C'était bien drôle. De plus, je ne me rappelais même pas si j'avais eu mal ou non.

********************************

9 ans - 14 ans
Je vivais une vie normale, non exceptionnelle, dans un famille riche. J'étais une très bonne élève, mais ne se qualifiant pas d'intello. Je me bornais juste à bien répondre si un prof me posait une question, et à bien travailler mes évaluations. Rien de bien excitant. De plus, bien qu'étant riche, je n'étais pas du tout populaire, mais malheureusement célibataire. Ce que je ne savais pas à l'époque, c'est que c'était mieux pour ma carrière que je ne sois qu'une fille parmi tant d'autres. Un soir que je rentrai dans la gigantesque villa qui me servait de logement, je pressentis un mauvais truc, une mauvaise nouvelle. Comme si mes parents avaient quelque chose de grave à m'annoncer. Pourtant, ma pire note cette année avait été 15/20, je n'avais aucune bêtise récente inavouée, et ma chambre était rangée. La fille parfaite. Quels reproches pouvaient-ils me faire? AUCUNS. C'est donc d'un pas cependant chancelant que j'entrai. Et j'avais raison. Enfin...Raison et pas raison. Car ils étaient effectivement plantés dans l'entrée de la villa, mais visiblement pas en colère. Ils avaient plutôt l'air graves. Comme si quelqu'un était mort. J'avalai difficilement ma salive et décidai de rompre le silence.
«Bonjour...» dis-je, brusquement timide envers mes propres parents.
«Nous... nous sommes tes parents adoptifs.»
Ma première réaction fut d'éclater de rire. Le truc, c'est qu'ils avaient l'air très, très sérieux. Je me calmai, et mon père pris la parole.
«En 1998, quand il y a eu l'incendie chez toi, tu n'étais pas seule, mais avec tes parents biologiques. Ils sont morts dans l'incendie, et comme le docteur nous a affirmé que tu ne te souviendrai pas de cet incident fâcheux, il a accepté qu'on se fasse passer pour tes parents.»
Il avait prononcé ses paroles avec beaucoup de difficulté, il se rendait visiblement compte à quel point ces paroles me faisaient du mal. D'abord, les bras m'en tombèrent, ainsi que mon Eastpack violet foncé, ensuite, mes genoux s'entrechoquèrent et je tombai, et finalement, les larmes roulèrent silencieusement sur mes joues. Je sentis des bras hésitants me soulever, puis me porter jusqu'à mon lit. Là, je sombrai dans un sommeil agité.

********************************

15 ans - today
Mon seul réconfort, là ou je pouvais noyer mon désespoir, c'était sur internet. De toutes manières, je l'avais décidé depuis le jour où mes parents m'avaient avoué orpheline. J'allai au lycée, je faisais mes devoirs, mais j'étais vide, morte. Je n'avais envie de rien faire, un rien me faisait pleurer. Une vraie chochotte... Aujourd'hui, j'ai évolué et je n'ai (presque) plus peur de rien, mais quand j'y repense, mes parents adoptifs auraient mieux fait de garder le secret. J'aurais préféré vivre dans le mensonge... Surement. Donc je reprends: internet. Ma seule occupation. Je m'étais faite une amie, une ami populaire. Gossip Girl. Elle habitait ici même, à Hollywood comme moi, mais n'a jamais voulu m'avouer son identité. Après tout, j'étais aussi anonyme qu'elle. On se parlait en inconnues, mais on s'appréciait bien. Cette manière sadique qu'elle avait de mettre les gens dans de mauvaises postures me fascinait, les gens souffraient et elle rigolait. Puis, comme je lui ai raconté mon histoire, tout en restant anonyme, elle m'a dit que ce serait bien pour moi, que je fasses du mal au gens et non l'inverse. Ce qu'elle me proposait, c'était un rôle de deuxième Gossip Girl. Je n'ai même pas eu à déposer un CV made in une gamine de 15 ans, même pas. Elle voulait que j'aille un peu mieux. Et elle avait raison: vous n'imaginez pas à quel point ça me soulage d'embêter les gens. Enfin, embêter, c'est faible comme mot. Il y en a à qui j'ai ruiné leur vie... Dommage. Ça m'occupe, d'arpenter Hollywood avec mon appareil photo et mon calepin.

You know you love me.
XOXO, Gossip Girl.

J'ai finiiii ^^
C'est pas bien d'avoir fait un longue histoire, je sais, mais ça les gens ils le savent pas ^^